Risque pucerons et graminées : maintenir les observations dans les céréales

La croissance des céréales est soutenue sous l’effet de la douceur. Les implantations sont bonnes et régulières et les interventions d’automne ont la plupart du temps été réalisées dans de bonnes conditions.

Des conditions douces toujours favorables aux pucerons

L’épisode de froid de fin novembre a calmé le jeu mais a été trop bref pour stopper complètement l’activité des pucerons. On relève toujours un peu de vols d’ailés, bien qu’en faible quantité depuis le froid mais les aptères sont également toujours observables, essentiellement dans les parcelles non protégées. Dans nos essais toutefois, les parcelles ayant reçu une application insecticide ne sont pas ou très peu recolonisées par les pucerons, ce qui est plutôt rassurant.

Nous recommandons toutefois de maintenir une surveillance, en priorité dans les parcelles les moins avancées, encore sensibles au virus. Se tenir prêt à réintervenir si la population de pucerons dépasse 10 % de plantes porteuses.

La période de plus grande sensibilité des céréales s’étale de la levée jusqu’à début tallage ; passé ce stade, la plante, quel que soit son profil de tolérance, met en place progressivement une certaine immunité pour l’atteindre totalement à épi 1 cm. Ainsi, la majorité des parcelles, actuellement entre début et plein tallage, est encore à un stade sensible mais avec un risque qui décroît progressivement.

Surveiller les relevées de graminées

De même, pas de répit pour les adventices qui profitent de la douceur pour se développer rapidement. Malgré le désherbage d’automne, il est possible d’observer des relevées et des développements rapides de graminées – vulpins, ray-grass. Rappelons qu’il est essentiel de désherber à des stades très jeunes (1 à 2 feuilles) pour réussir à les maîtriser.