Fertilisation azotée du maïs : limiter les pertes par volatilisation

Un mois de mai plutôt sec et peu ou pas d’eau d’annoncé

Depuis le 1^er mai, la pluviométrie est faible à très faible dans la région, notamment au nord des Charentes et de la Vienne (carte 1). Certains secteurs ont pu bénéficier ponctuellement d’orages localisés, ayant permis une bonne valorisation de l’azote mais ce n’est pas le cas pour la majorité des situations. De plus, les prévisions pluviométriques à venir sont plutôt pessimistes sur notre secteur puisque la probabilité d’atteindre une somme de pluies supérieure ou égale à 10 mm est inférieure à 30 % (carte 2).

Réaliser l’apport entre 4 et 10 feuilles puis enfouir !

À cette période de l’année, pour les apports azotés encore non réalisés, il faudra être vigilant sur les conditions d’application, quelle que soit la forme utilisée. Ne pas hésiter à enfouir les engrais quand cela sera possible (par binage), de les apporter avant une pluie ou un tour d’irrigation, et d’éviter au maximum les apports par temps chaud et sec ou venteux pour réduire les pertes par volatilisation ammoniacale. L’enfouissement de l’azote est fortement conseillé, surtout pour les formes les plus sensibles à la volatilisation, comme l’urée.

Message rédigé par ARVALIS avec l’appui des techniciens des Chambres d’Agriculture des Deux-Sèvres et de la Charente, OXAGRI, coopérative de Matha, Groupe ISIDORE, Groupe PIVETEAU et Soufflet Agriculture.

Projet FERTISOL NA financé par les partenaires du projet et la région Nouvelle-Aquitaine