Maïs en stress hydrique : des effets qui dépendent du stade
En 2025, les maïs ont démarré leur croissance au régime sec. Si certains secteurs ont bénéficié des pluies orageuses de fin mai

Un stress hydrique qui s’installe très tôt cette année
Le printemps s’est montré rapidement exigeant vis-à-vis des maïs dans notre région, avec une pluviométrie faible, des températures supérieures aux normales depuis fin mai, caniculaires depuis quelques jours, conduisant à des évapotranspirations très élevées et inhabituelles à ce stade.


Quels effets du stress hydrique sur la culture ?
Le premier symptôme visible
Si le stress ne perdure pas au-delà de 10
À partir de la transition florale (10-12
C’est à la floraison que l’impact du stress hydrique est le plus élevé
-> En l’absence d’irrigation, avec la sécheresse de mai-juin, le nombre de grains sera pénalisé. Un retour des pluies et de bonnes conditions de remplissage pourront atténuer l’impact du climat actuel et compenser au moins en partie les conséquences sur le rendement.
Les fortes températures de juin peuvent impacter les maïs à floraison
Avant la floraison, le maïs peut supporter des températures allant jusqu’à 38
A partir du début floraison, la sensibilité aux températures élevées s’accroît. Au-delà de 36°C, la quantité et la qualité du pollen sont affectées, et la période de floraison de la panicule est réduite. Les conséquences possibles dépendent aussi de l’alimentation en eau car la transpiration permet à la plante de réguler sa température. Les hybrides ont des quantités de pollen élevées, qui limitent généralement l’impact des stress thermiques en dehors de tout stress hydrique concomitant. En revanche, les maïs spéciaux comme le maïs semences y sont plus sensibles.

Stratégie d’irrigation : jouer sur la fréquence et la dose des tours d’eau
Les ETP quotidiennes ont approché les 9
Réagissez !
Merci de vous connecter pour commenter cet article.