Lin fibre de printemps : maîtriser l'oïdium dès les premiers symptômes
En lin fibre de printemps, les stades s'échelonnent actuellement entre
Cette semaine, une majorité des parcelles observées dans le cadre du Bulletin de Santé du Végétal (BSV) se situe au stade 40

Cette situation s’explique par un cumul de facteurs à l’origine d’un stress pour la culture. Depuis les semis, un déficit en eau (Figure
Les problèmes de structure de sol, en lien avec de possibles tassements suite aux pluviométries abondantes au cours de l’automne/hiver

Poursuivre la protection, un enjeu prépondérant pour préserver le potentiel !
Ces conditions climatiques engendrent une forte progression de l’oïdium dans les linières. Cette maladie peut être très préjudiciable pour l’élaboration du rendement en fibres longues de la culture si elle s’exprime tôt dans le cycle de la culture. Il est donc primordial de la maîtriser dès lors que les premiers symptômes apparaissent sur les plantes.
Cette situation est similaire à celle connue durant la campagne 2023. L’oïdium s’était installé tôt dans le cycle de la végétation du lin. La maladie s’était ensuite développée rapidement pendant la phase d’élongation des plantes. Son impact a été particulièrement fort sur la zone de production (Figure 3).
En effet, dans les trois essais comparant différents niveaux protections fongicides menés dans l’Eure, en Seine-Maritime et dans la Somme, malgré des rendements faibles, compris entre 740 et 950

Pour les parcelles concernées par la production de semences, la protection contre les maladies est tout aussi importante.
En effet, l’impact des maladies peut être à la fois quantitatif et qualitatif.

Le positionnement de la protection fongicide a également tout son intérêt : plus l’on protège tôt, moins les maladies se développent et sont plus faciles à maîtriser. Un positionnement en fin de cycle permet un gain de 59

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