Céréales en début de floraison : comment protéger au mieux les épis ?
Les parcelles de blé tendre les plus précoces ont amorcé la floraison. Avec les pluies du week-end dernier, il faut surveiller de près l’évolution du risque fusarioses et déclencher un traitement si nécessaire.

Stades : le début des premières floraisons
Pour les premiers semis en blé tendre (avant le 31/10/24), la majorité des parcelles se situe entre gonflement et épiaison.
Les premiers semis sont entre début et mi floraison pour les parcelles les plus en avance (Prestance, Izalco CS). Les semis de novembre sont entre dernière feuille étalée et début épiaison.
En blé dur, la tendance est légèrement plus en retard que les blés tendres. Les semis de fin octobre sont en majorité entre gonflement et épiaison. Ceux de novembre sont entre gonflement et début épiaison.
En orges d’hiver, les premiers semis sont à épiaison voir début floraison. Et ceux réalisés de fin octobre à fin novembre, à épiaison.
Arrivée de pluies: des conditions favorables au développement des fusarioses
Le risque fusarioses sera faible à moyen si les précipitations restent inférieures à 20
Les températures optimales de développement de Fusarium graminearum (mycotoxines règlementés) sont de 15 à 30°C, celles de Microdochium
La pluviométrie fait remonter le risque pour cette maladie. Les variétés sensibles et précoces en situation à risque, par exemple Prestance, sont à suivre dès à présent. Les blés durs actuellement moins avancés ne sont pas encore concernés par le risque mais vont l’être très prochainement pour les premiers semis.
Fusarioses sur blé dur
La période à risque se situe dès le début de la floraison
Les facteurs de risque agronomiques et climatiques varient selon le type de champignons
Pour Fusarium graminearum, le risque est fortement corrélé à la présence d’inoculum présent sur les résidus de cultures du précédent (maïs, sorgho). On peut aussi observer que sa présence est moindre les années avec des sécheresses courant montaison.
Pour Microdochium
Pour les deux types de champignons, les conditions de pluviométrie sont déterminantes
- Pour Fusarium graminearum, la période de contamination est courte, centrée sur la floraison.
- Pour Microdochium

Quelle protection fongicide mettre en place ?
Les traitements efficaces contre F.
Le stade d’intervention est essentiel.
Le premier facteur d’efficacité du traitement est son positionnement
Par ailleurs, nos essais ont mis en évidence que le volume de pulvérisation est plus important que le choix des buses ou le recours à d’éventuels adjuvants. Aussi, il est recommandé d’intervenir avec un volume d’eau minimal de 150
Parmi les substances actives les plus efficaces, le prothioconazole est la seule à disposer d’une polyvalence sur les principales espèces du complexe des fusarioses. D’autres spécialités à base de tébuconazole ou de metconazole permettent également de lutter efficacement contre F.
Il faut néanmoins rappeler que les meilleures protections fongicides ne dépassent pas, en moyenne, 50

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