Céréales : ajuster la dose de semences au PMG
Les semis approchent… Avant de démarrer les chantiers, il est impératif de calculer au plus juste les doses de semis, en se basant sur le PMG, et non pas sur le poids des semences. Trop souvent encore, les densités de semis pratiquées sont très élevées, bien au-dessus des conseils, sans être parfois justifiées.
Prendre en compte les PMG
Pour rappel, cette année, les PMG (poids de mille grains) des céréales étaient plutôt dans la moyenne pour les blés et élevés pour les orges. La dose hectare doit être calculée selon le PMG des semences et non du poids de semences.
Tableau 1 : Calcul de la dose de semis de blé tendre suivant le PMG des semences
Quelle densité selon les espèces ?
Les préconisations en matière de dose de semis vont varier en fonction de la date de semis et du type de sol (pour des pertes attendues à la levée de 20 %). Dans des situations moins favorables terreforts superficiels, boulbènes plus ou moins hydromorphes et divers sols séchants, il convient d'augmenter la dose de semis afin de compenser le plus faible tallage herbacé observé dans de telles situations. Il sera alors nécessaire d'augmenter la dose de semis de 10 à 15 % au maximum.
Tableau 2 : Préconisations de densité de semis en blé tendre (1) (2)
Tableau 3 : Préconisations de densité de semis en blé dur
En condition non stressante, l’orge est une espèce qui talle bien. Le tallage est souvent excédentaire en semis précoce, ce qui augmente la concurrence à la lumière lors de la montaison et rend la culture plus sensible à la verse et aux maladies.
Les spécificités propres aux 2 rangs les rendent a priori plus sensibles à la densité de semis, par le fait que les épis comportent moins de grains que les orges 6 rangs. Les orges 2 rangs sont par conséquent à semer plus denses que les orges 6 rangs.
Tableau 4 : Préconisations de densité de semis, selon la période d’implantation, en orge
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