Blé dur : quand positionner les prochains apports d’azote ?
Voici quelques indications pour piloter les prochains apports d’azote.

Où en est-on en termes de précipitations ?
Après une période de sécheresse de novembre jusqu’à mi-janvier, des épisodes réguliers de pluie ont lieu dans la région depuis le 20 janvier.
Certaines parcelles commencent à patauger et des blés montrent des signes de stress physiologique (stades qui se sont bloqués sur les parcelles les plus hydromorphes).
Aujourd’hui, le cumul de pluies depuis début octobre est au-dessus de la médiane sur 30 ans à Nîmes (30) et Montpellier (34) grâce aux précipitations de janvier et février. Durant ces deux mois, il a plu 90 mm de plus qu’habituellement (tableau 1).

Des zones ont cependant été moins arrosées : le Narbonnais qui est dans la normale en termes de précipitations sur ces deux mois-là et le secteur des Alpes-de-Haute-Provence, globalement en dessous de la normale, en raison d’un mois de février pour l’instant plus sec que la normale (à suivre si pluie semaine prochaine).
Ce week-end, il est annoncé de la pluie sur une partie de la région (particulièrement de Béziers (34) à Nîmes, dans une moindre mesure dans le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et l’est Audois), puis de nouveau, en milieu de semaine prochaine.
Piloter la fertilisation azotée
Les blés semés en octobre sont arrivés ou arriveront dans les prochains jours à épi 1 cm et les blés semés en novembre sont en plein tallage et devraient arriver à épi 1 cm sous quinze jours à trois semaines (hormis secteurs tardifs, Alpes-de-Haute-Provence).
Pour ceux qui n’ont pas encore fait leur premier apport azoté et qui doivent le faire (reliquats faibles), c’est le moment ! Pour ceux qui observent déjà des parcelles à épi 1 cm ou qui y arrivent bientôt et qui ont déjà fait un apport à tallage fin janvier, il est temps de faire le deuxième apport (conserver un délai d’au moins quinze jours entre deux apports).
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