Chacun ses virus !
Les virus des céréales à paille sont souvent véhiculés par des pucerons. Depuis dix ans, Arvalis travaille sur l’évaluation des risques et la lutte.
Les céréales à paille sont, elles aussi, confrontées à des virus. Ceux-ci sont souvent véhiculés par des pucerons. Depuis le début des années 2010, Arvalis travaille à la fois sur l’évaluation des risques (quelle météo favorise l’arrivée des pucerons ?), la lutte directe (en testant de nouveaux produits de biocontrôle) et la lutte indirecte. Implanter des plantes à fleurs à proximité peut ainsi tenir les ravageurs hors des champs. Avec ses partenaires dont l’Inrae, le Geves et les semenciers, l’Institut étudie aussi la capacité des céréales à se défendre elles-mêmes. Depuis 2 ans, les variétés de blé sont testées vis-à-vis des viroses transmises par les pucerons d’automne.
Les résultats 2019 montrent que les pertes liées à la maladie la plus grave, la JNO, vont du simple au double (1,4 à 2,9 t/ha), le rendement moyen du blé français avoisinant les 7 t/ha. Avec de nouvelles variétés l’expression des symptômes peut parfois diminuer. L’espoir est de parvenir, comme pour les orges d’hiver, à une tolérance à la maladie.
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