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Pomme de terre - Réduire les risques de bioagresseurs grâce à la prophylaxie

Face au mildiou de la pomme de terre ou aux attaques de limaces, des stratégies de prévention des risques peuvent être mises en œuvre pour limiter le recours aux traitements phytosanitaires. Dans une plaquette synthétique à télécharger gratuitement, ARVALIS-Institut du végétal a rassemblé les tableaux d’efficacité des différentes mesures possibles afin de faciliter le raisonnement de la lutte.

dégât de mildiou sur tige et feuille de pomme de terre

La prophylaxie rassemble les différentes mesures permettant de prévenir l’arrivée ou la propagation d’une maladie ou d’un ravageur. Cette réduction des risques est permise par la mise en oeuvre de mesures qui perturbent le cycle du parasite (environnement moins favorable ou hostile à son développement). Ce type de stratégie a une réelle efficacité sur une culture comme la pomme de terre.

Selon la cible, la prophylaxie peut reposer sur la rotation, le choix de la parcelle, le travail du sol, la qualité des plants, le choix variétal, la conduite de la culture, les mesures d’hygiène sur les équipements et/ou la gestion de l’environnement proche de la parcelle. Il s'agit de mesures de lutte indirecte, par opposition aux mesures de lutte directe qui s’appuient sur une intervention visant directement le parasite, présent (intervention curative) ou prévu (intervention préventive).

Téléchargeable gratuitement, la plaquette « Pomme de terre – les techniques efficaces de réduction des risques de bioagresseurs » s’articule autour de tableaux d’efficacité des mesures prophylactiques utilisables en pomme de terre. Ceux-ci ont été élaborés grâce aux travaux menés par ARVALIS-Institut du végétal et à la bibliographie.

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