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Les vrai/faux de l'ergot - Oui, un travail du sol adapté limite les contaminations

Des sclérotes d'ergot enfouis à plus de 10 cm de profondeur ne peuvent pas émettre de spores dans les cultures.

Vrai - le travail du sol : un levier de gestion de l'ergot

S’appuyer sur la biologie du champignon pour activer les bons leviers agronomiques

Tactique à adopter après l’observation d’ergot sur les épis de céréales : 

  • Après récolte de la céréale : enfouir à plus de 10 cm l’ergot pour que les sclérotes mis en profondeur germent au printemps suivant mais sans libérer de spores à la surface du sol.
  • L’année suivante : travailler superficiellement pour ne pas faire ressortir les sclérotes d’ergot positionnés en profondeur. Ceux-ci, compte tenu de leur durée de vie faible, ne pourront plus infester les céréales après 2 ans passé dans le sol.

Seuls les sclérotes laissés en surface peuvent être une voie de contamination, mais leur présence sera faible avec cet enchaînement de travail de sol proposé.

Après une infestation : labour puis travail superficiel l’année suivante

Des enchaînements de travail du sol à privilégier vs ceux à éviter

Source : ARVALIS – 2010-2013. Etude de la localisation des sclérotes selon travail du sol (Labour / Smaragd)

Après une infestation, réaliser 1 labour puis 1 travail superficiel :

  • Les sclérotes restent en profondeur pendant 2 ans, période où ils restent viables dans le sol.
  • Ce levier sera d’autant plus efficace si la rotation est diversifiée (pas de céréales pendant 2 ans) et le désherbage maîtrisé.

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Un travail du sol adapté limite l’ergot
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