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Cultures intermédiaires - Mieux connaître les différentes espèces de couvert

Il existe un grand nombre de cultures intermédiaires disponibles sur le marché. Dans le but de donner quelques éléments de repères, ARVALIS - Institut du Végétal vous propose dans un premier temps une brève comparaison des biomasses et azote absorbé des cultures intermédiaires, puis une présentation synthétique espèce par espèce.

Les principales caractéristiques des cultures intermédiaires

Le niveau de biomasse des cultures intermédiaires conditionne en partie leurs impacts agronomiques : protection du sol, piégeage du nitrate, impact sur les adventices… Toutes les espèces n’ont pas la même aptitude à se développer. C’est ce qui ressort d’une synthèse de 23 essais menés sur une dizaine d’années : 11 essais à Boigneville (91) les automnes 2001 à 2011, 12 autres essais les automnes 2009 à 2011 à Etoile-sur-Rhône (26), Mesnil-Bruntel (80), La Brillanne (04), Rots (14), Remilly (21), La Cheppe (51), Genas (69) et Le Magneraud (17). La majorité des couverts a été semée entre les 10 et 25 août.

Les dates de mesure de biomasse et azote absorbé prises en compte vont de fin octobre à fin novembre. Elles sont éventuellement plus précoces pour des couverts très sensibles au gel comme le niger.

Pour la biomasse mesurée dans les parties aériennes (avec le pivot en plus dans le cas du radis), le radis ressort justement en tête, sans doute grâce  la biomasse accumulée dans le pivot (figure 1). Cet avantage ne se retrouve cependant pas pour l’azote absorbé par la plante, pivot inclus pour le radis (figure 2).

Certaines espèces se classent un peu moins bien que d’autres : caméline, seigle, niger ou tournesol parmi les non légumineuses ; trèfle d’Alexandrie ou certaines variétés de vesce pour les légumineuses. Des écarts de biomasse et d'azote absorbé apparaissent sur les 5 variétés de vesce. Il faut le prendre en compte. Des travaux sont en cours sur un nombre de variétés plus important.

 

Biomasse : le radis fourrager se détache

Figure 1 : Biomasse de différentes espèces ou variétés de cultures intermédiaires (résultats obtenus sur 23 essais et traités en utilisant un modèle linéaire mixte. Le point représente la moyenne et le tiret l'intervalle de confiance)


 

Les légumineuses absorbent plus d'azote

Figure 2 : Azote absorbé par différentes espèces ou variétés de cultures intermédiaires (résultats obtenus sur 23 essais et traités en utilisant un modèle linéaire mixte. Le point représente la moyenne et le tiret l'intervalle de confiance)


 

Pour en savoir plus sur les cultures intermédiaires, cliquez sur les espèces ci-dessous :

Légumineuses Crucifères Graminées Autres familles
Vesces
Lentille noirâtre
Fenugrec
Gesse cultivée
Pois fourrager
Féverole de printemps
Trèfle incarnat
Trèfle d'Alexandrie
Le trèfle blanc
La luzerne cultivée
Le lotier corniculé
Le sainfoin
Moutarde blanche
Moutarde brune
Moutarde d'Abyssinie
Radis fourrager
Radis chinois
Colza
Navette fourragère
Caméline
Seigle
Avoines
Moha
Ray-grass d'Italie
Phacélie
Lin
Tournesol
Niger
Sarrasin

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