Deux jours pour échanger, comparer, avancer : cap sur les Méca-Culturales 2025 !
Les 10 et 11 septembre prochains, ARVALIS et l’Association des CUMA du bassin de l’Adour organisent la première édition des Méca-Culturales, à Saint-Agnet dans les Landes (40), un salon au champ dédié aux cultures d’été. Le point sur ce qui attend les visiteurs avec Clémence Aliaga, ingénieure Sud-Aquitaine chez ARVALIS, et Richard Finot, coordinateur de l’Association des CUMA du bassin de l’Adour.
Les Méca-Culturales sont un évènement inédit. Comment est née l’idée de ce salon professionnel agricole et quel en est le concept ?
Clémence Aliaga : Tous les deux ans, ARVALIS organise Les Culturales, un salon au champ dont la vocation est de présenter aux agriculteurs les dernières innovations agronomique et technique. En 2025, Les Culturales devaient avoir lieu dans le Sud-Ouest… en même temps qu’un autre évènement agricole de grande envergure : MécaMaïs. Conjuguer les deux évènements s’est vite imposé comme une évidence. Les Méca-Culturales, c’est la promesse de trouver dans un seul et même salon le meilleur de la compétence agronomique et de l’expertise machinisme sur les cultures d’été.
Les Méca-Culturales, c’est la promesse de trouver dans un seul et même salon le meilleur de la compétence agronomique et de l’expertise machinisme sur les cultures d’été.
Richard Finot : Notre association organise des évènements autour du maïs dans le bassin de l’Adour depuis plus de 20 ans. Nous voyons donc les pratiques agricoles évoluer au fil des éditions. Depuis quelques années, les agriculteurs placent le respect du sol au cœur de leurs priorités. Et quel est le point commun entre l’agronomie et le machinisme ? Le sol ! Il nous est donc apparu parfaitement logique d’associer notre expertise à celle d’ARVALIS pour répondre au mieux aux questions des agriculteurs et de leurs conseillers.
Quelles thématiques seront abordées aux Méca-Culturales, et sous quelles formes ?
R. F. : Les Méca-Culturales abordent des questions très pointues sur les itinéraires techniques. Par exemple, l’écartement de semis entre les rangs de maïs, ou la gestion des adventices au moment de la récolte, etc. Et comme les choix techniques des agriculteurs impactent directement les acteurs du secteur, tels que les CUMA dans leur choix de matériels ou les organismes stockeurs pour trouver des débouchés, il nous paraît indispensable de réunir différents maillons de chaque filière dans les espaces thématiques. De plus, l’évènement proposera une diversité des conférences. Certaines seront animées par des experts au profil singulier, comme une climatologue ou un sociologue, ce qui offrira à nos visiteurs un pas de côté complémentaire et tout aussi enrichissant.
L’objectif est que chaque questionnement puisse trouver une réponse concrète.
C. A. : J’ajoute que nous avons imaginé un dispositif très visuel qui met en avant l’innovation. La centaine d’experts sur place conduiront de nombreuses démonstrations dynamiques – de semis, de récolte, de travail du sol – et présenteront des vitrines végétales, des fosses pédologiques, des quiz… Notre objectif est que chaque questionnement puisse trouver une réponse concrète. N’oublions pas évidemment les 250 exposants et partenaires du salon qui proposeront aussi une myriade d’animations sur leur stand.
Combien de visiteurs sont attendus ?
C. A. : Plus de 12 000 sur deux jours, dont une majorité d’agriculteurs et d’agricultrices. Nous nous attendons aussi à une présence très active de conseillers et de techniciens agricoles, qui jouent un rôle crucial dans l’évolution des pratiques.
R. F. : Sans oublier nos collègues des entrepreneurs des territoires, qui partagent les préoccupations des CUMA sur la gestion du parc matériel et l’organisation des chantiers dans un contexte de transition vers de nouvelles pratiques. Nous avons besoin d’en discuter ensemble, et avec les agriculteurs et leurs conseillers pour adapter nos offres. Les Méca-Culturales sont avant tout un lieu d’échange et de partage !
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