Céréales à floraison : surveiller les symptômes de rouilles
Bien que néfaste pour la plupart des cultures, le manque d’eau aura au moins participé à une pression maladies particulièrement faible sur céréales. En cette fin de cycle, les risques a priori septoriose et fusarioses semblent bas. Sans atteindre les records, ce sont plutôt les rouilles qui dirigent les applications fongicides cette année, avec de la rouille jaune présente localement depuis un mois, et de la rouille brune qu’il convient ou non de gérer avec un dernier traitement.

Que faire en cas de présence de rouilles ?
- Si les rouilles étaient absentes au moment du T2 (DFE – gonflement), un traitement complémentaire peut être justifié. Utiliser une triazole efficace (tébuconazole ou metconazole), associée ou non à une strobilurine, pour assurer une bonne protection.
- Si un premier traitement rouille a été réalisé : observer l’évolution des symptômes à 10-15
- Ce T3 aura pour avantage de gérer aussi les risques de fusarioses, qui pourraient être présents (notamment si précédent maïs). Attention à bien prendre en compte ce qui a été fait lors des précédentes couvertures pour ne pas utiliser deux fois la même matière active et donc diminuer son efficacité.

Des symptômes peuvent également être signalés cette année sur des variétés dites peu sensibles (Chevignon, Pondor…) : n’hésitez pas à aller observer les parcelles.

En résumé ?
- Adapter la protection selon la sensibilité variétale et l’évolution des symptômes.
- Prioriser des molécules efficaces sur rouilles.
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• Absence prolongée de pluie
• Températures douces (entre 15 et 25°C)
• Stress hydrique qui fragilise les cultures.
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• Principalement sur variétés sensibles
• Plus rarement sur variétés peu sensibles : dans ce cas, ne pas hésiter à prélever des échantillons pour le suivi des souches de rouille brune par INRAe.
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