Céréales : désherber au plus tôt, quelques solutions sont encore autorisées
Si un désherbage des céréales est nécessaire, il est recommandé d’intervenir dès que possible au risque de ne plus pouvoir intervenir au vu des dates réglementaires d’application. D’autant plus que la gamme d’herbicides encore utilisables est de plus en plus restreinte.

Les parcelles qui ont pu être désherbées en prélevée sont relativement indemnes de graminées mais peuvent parfois s’être salies en dicotylédones.
Pour ces parcelles, si elles se sont resalies en graminées, les solutions chimiques de lutte vont être des herbicides à action racinaire et foliaire (tableaux 1 et 2) dont les efficacités peuvent être variables en fonction des adventices et de leur stade (ray-grass, folle avoine...) mais également des types de populations (résistance ou non aux produits des groupes 1 et 2 (Inhibiteur ACCase et Inhibiteur d’ALS).
Si des parcelles n’ont pas été désherbées à ce jour, elles doivent l’être au plus tôt. Néanmoins, il ne reste plus beaucoup de solutions applicables au regard du stade des céréales et des graminées (souvent trop développées), mais également d’un point de vue réglementaire. Il faudra se tourner vers des molécules tel que le chlortoluron, mais en faisant attention aux dates limites d’application indiqués sur les spécialités commerciales (1er mars).
Attention aux conditions d’applications notamment aux amplitudes thermiques (inférieures à 15°C).
Pour rappel, il est préconisé de réaliser si possible en amont le désherbage avant la fertilisation azotée, car cette dernière bénéficiera non seulement au développement de la culture en place mais aussi aux adventices présentes. Les espèces comme les ray-grass, bromes et vulpins réagissent positivement à l’azote apporté et sont capables d’absorber 20 à 40 kg N/ha en sortie hiver.


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