Vie de l’Institut

Généthon du blé dur

Au même titre que l’homme, les plantes souffrent de maladies et les chercheurs se penchent sur ce qui, dans leur génome, peut les aider à résister à ces maladies. C’est le cas avec un virus qui se répand et qui touche particulièrement le blé dur : le virus de la mosaïque des stries en fuseau du blé.

épi de blé dur

Pour comprendre le mécanisme génétique responsable de la résistance à ce virus, une série de travaux a été menés par ARVALIS en étroite collaboration avec les sélectionneurs. Dans une première approche, Arvalis et ses partenaires (INRA, SupAgro Montpellier, RAGT et Florimond Desprez) ont noté au champ et génotypé plus de 500 lignées de blé dur entre 2014 et 2016.

Le principe est ensuite simple, si les toutes les variétés tolérantes au champ possèdent toutes la même spécificité génétique, c’est que cette spécificité génère une tolérance. Les équipes sont ainsi parvenu à identifier une large région sur le chromosome 7A et 7B du blé dur qui détermine l’essentiel de la résistance au virus, et une région, sur les chromosomes 2A, qui y contribuent moins fortement.

Puis, l’équipe a développé un outil de génotypage simple et peu coûteux pour déterminer rapidement la présence de cette résistance dans les variétés.

Essentiel, car cet outil est une aide précieuse pour aider à l’identification rapide des variétés tolérantes. Des travaux similaires ont été réalisés sur blé tendre avec d’autres zones intéressantes. Des passerelles sont ainsi possibles entre les deux espèces pour améliorer les tolérances. Cela prendra encore un peu de temps, mais cette méthode offre de l’espoir aux régions contaminées.

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