Maïs 2024 : les variétés recommandées pour la zone Nord

Maïs grain : privilégier les compromis productivité - régularité - précocité

En maïs grain, une variété plus tardive obtient en général un rendement supérieur de 0,5 à 2,5 q/ha par point de tardiveté, un avantage contrebalancé toutefois par le surcoût dû au séchage. Les variétés plus tardives apportent du gain potentiel en rendement lorsque les dates de semis et les températures de l’année permettent de les valoriser. En situations plus limitantes en températures ou en eau durant la fin de croissance des grains, les variétés plus précoces s’expriment proportionnellement mieux.

Le choix de la précocité apporte aussi de la souplesse dans les dates de récolte, la gestion des résidus, l’implantation de la culture d’hiver suivante et la maîtrise de la qualité sanitaire de la collecte. Il faut viser une maturité de récolte avec un objectif de teneur en eau du grain autour de 25 % d’humidité, voire moins, pour conserver un résultat économique intéressant.

La tenue de tige reste aussi un critère important. Quant aux rendements, les écarts de comportement des variétés expérimentées entre années, essais et régions ne sont pas toujours faciles à expliquer, mieux vaut regarder les résultats en pluriannuels.

Maïs fourrage : la précocité reste un critère de choix important

En maïs fourrage, le choix de la précocité apporte de la souplesse dans les dates de récolte, l’implantation de la culture ou du couvert suivant. Une variété trop précoce pour la région ou récoltée trop tard pour sa précocité a non seulement l’inconvénient de valoriser insuffisamment l’offre climatique et donc de ne pas aller chercher tout le potentiel de rendement disponible, mais aussi de conduire à des taux de matières sèches (MS) élevés à la récolte.

Les variétés plus tardives apportent un gain potentiel en rendement lorsque les dates de semis et/ou les températures de l’année permettent de les valoriser. En situations plus limitantes en températures ou en eau durant la fin de croissance des grains, les variétés plus précoces s’expriment proportionnellement mieux.

Cette année, les ensilages ont été réalisés en moyenne à 36 % de MS dans la région. C’est bien au-delà des recommandations et de l’objectif de récolte à 32 % MS, qui est un compromis rendement/valeur alimentaire pour l’ensilage de maïs.

En plus du potentiel de rendement, il est important de regarder les critères d’évaluation de la valeur énergétique exprimés, entre autres, par la valeur UFL. Un écart de 0,01 UFL permet en moyenne un gain de 0,3 litre de lait par vache et par jour dans le cas d’une ration équilibrée. En fonction de la proportion de maïs dans la ration et du type d’animaux, on recherchera un maïs équilibré, ou avec un profil plus fibres (digestibilité des fibres-dNdf), ou énergie (teneur en amidon).

Pour plus de détails, consultez les résultats des évaluations à l’inscription et en post-inscription sur Varmaïs.