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La prairie de A à Z - Fertilisation phosphatée et potassique : privilégier les engrais de ferme

Les fertilisations phosphatée et potassique sont fondamentales pour assurer la mise en place des racines des espèces prairiales.

Fertilisation PK : privilégier les engrais de ferme

Le phosphore et le potassium sont les éléments absorbés en grande quantité par les plantes après l’azote.

Apporter les éléments selon votre rythme d’exploitation

Les conseils de fertilisation doivent être raisonnés en fonction du niveau de production recherché et de la disponibilité de ces éléments dans le sol que seule l’analyse d’herbe permet actuellement d’évaluer.

Analyser l’herbe pour mieux gérer sa fertilisation P et K

L’analyse d’herbe au printemps permet de diagnostiquer l’état de nutrition phosphatée ou potassique de la prairie. Plus pertinente que l’analyse de terre, elle rend compte non seulement de la disponibilité de ces éléments dans le sol mais également de l’aptitude de la plante à les prélever. Pour les prairies, elle remplace l’analyse de terre utilisée pour les cultures annuelles.

Concrètement, cette analyse peut être réalisée sur prairies permanentes ou sur prairies temporaires implantées depuis au moins deux ans. Cette méthode, véritable outil de pilotage des fertilisations phophatée et potassique des prairies, simple à mettre en œuvre et peu coûteuse, peut, dans un certain nombre de cas, permettre de faire de réelles économies.

Modalités d’apport

Lorsqu’il est nécessaire, l’apport doit être réalisé en même temps que l’apport d’azote pour le premier cycle. C’est la période la plus critique pour la nutrition P et K des plantes prairiales : l’essentiel du système racinaire, en grande partie réduit par la sénescence des racines au cours de la période hivernale, se reconstruit. Pour optimiser leur efficacité, il faut utiliser des engrais phosphatés solubles dans l’eau.

Apports de P et K par les engrais de ferme

Les prairies valorisent très bien les apports d’engrais de ferme. En effet, ils apportent des quantités non négligeables de P et K.

A part les effluents de volailles, toutes les autres déjections sont adaptées aux épandages sur prairie.

Les quantités épandues sur prairie doivent être limitées (maxi 40 t/ha) pour éviter de couvrir la végétation et d’engendrer la disparition des plantes.

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