Céréales : bien évaluer la situation de ses parcelles avant d’apporter de l’azote
Pour piloter l’apport d’azote sur ses céréales, il est nécessaire de s’appuyer sur un raisonnement technique, au-delà de la date réglementaire. A prendre en compte

Désherber avant de fertiliser !
Un léger retard dans la fertilisation azotée au stade tallage a rarement un impact significatif sur le rendement final. En revanche, un désherbage inefficace peut compromettre toute la campagne. Il est plus facile d’éliminer les adventices lorsqu’elles sont jeunes et non stimulées par un apport d’azote. La correction d’une éventuelle carence en azote peut attendre que la concurrence soit maîtrisée.
Même si les conditions idéales (absence de gel, faibles amplitudes thermiques, absence de vent) tardent à se présenter, patienter reste une stratégie gagnante !
Au moins trois situations rencontrées cette année
Le soufre, aussi crucial que l'azote
Le soufre, sensible à la lixiviation, nécessite un apport dans les sols à risque (superficiels, filtrants, pauvres en matière organique et sans apports réguliers). À apporter au plus tard au stade épi 1 cm, de préférence au tallage, la quantité exacte dépend du potentiel de rendement et doit être ajustée selon la grille fournie.


A noter que l’ensemble de la région a un cumul de pluviométrie supérieur à 250 mm.
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