Articles et actus techniques
Ouest Occitanie

Stades des céréales : bientôt l’épiaison

Actuellement, les céréales se situent entre 2 nœuds et dernière feuille étalée. Voici les dates prévisionnelles des prochains stades.

Orges d’hiver au stade épiaison fin avril 2023 en Occitanie

En majorité, les semis d’octobre et de début novembre de blés sont au stade dernière feuille étalée (DFE).

Pour les orges, la sortie des barbes a été observée courant de la semaine dernière. Les parcelles les plus avancées vont atteindre le stade épiaison avant début mai.

 Cette année, les stades sont proches de la médiane pour les trois espèces, blé tendre, blé dur et orge d'hiver.

Tableau 1 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison en blé tendre selon la date de semis, la variété et la station
Tableau 1 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison en blé tendre selon la date de semis, la variété et la station

Tableau 2 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison, en blé dur selon la date de semis, la variété et la station
Tableau 2 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison, en blé dur selon la date de semis, la variété et la station

Tableau 3 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison, en orge d’hiver selon la date de semis, la variété et la station
Tableau 3 : Dates prévisionnelles des stades DFE, épiaison et floraison, en orge d’hiver selon la date de semis, la variété et la station

Quel est l’état des réserves ? 

Selon le bilan hydrique de En Crambade  (31), on peut observer que les cultures sont rentrées en stress hydrique depuis début avril. En effet, la courbe de réserve en eau du sol de 2023 vient se positionner en dessous de la moyenne extrême (courbe décile 2). Les dernières pluies de fin mars, bien que bénéfiques, ne pourront pas suffire pour remplir les réserves. Le blé en montaison consomme autour de 3 mm par jour. Une irrigation serait bénéfique (hors période de floraison) et pourrait s’envisager sur les secteurs où l’accès à l’eau le permettrait. Dans les autres cas, il faut espérer une pluviométrie régulière sans excès sur les semaines à venir pour satisfaire au mieux les besoins des cultures.
Pour rappel, les conséquences de stress hydrique sur les stades de fin montaison/début épiaison sont multiples : mauvaise assimilation du dernier apport d’azote, réduction du nombre d’épillets par épi, réduction du nombre de fleurs fécondes par épillet - voire si le stress continue début remplissage, formation d’enveloppes des grains de plus petite taille-. 

Figure 1 : Bilan hydrique - état des réserves pour des semis de mi-octobre 2022 avec des sols de réserve utile de 120 mm à En Crambade (31)
Figure 1 : Bilan hydrique - état des réserves pour des semis de mi-octobre 2022 avec des sols de réserve utile de 120 mm à En Crambade (31) 

Réagissez !

Merci de vous connecter pour commenter cet article.

Se connecter
Ou connectez-vous avec
Pas encore inscrit ?
Créer un compte
Mot de passe oublié

Un email vous sera envoyé pour réinitialiser votre mot de passe.