Résultats d’essais
Méditerranée

Blé dur : semer dès que possible

Dans tous les secteurs, là où les parcelles sont prêtes, les semis de céréales d’hiver peuvent démarrer. Il vaut mieux semer trop tôt que trop tard !

semoir à blé en action

Des essais menés depuis 2 ans par ARVALIS illustrent l’impact d’un semis tardif dans la région : sur des terres à potentiel 60-70 q/ha, un semis tardif provoque une perte moyenne de 54 % de rendement sur des secteurs précoces comme à Nîmes (30) et de 42 % sur des secteurs plus tardifs comme à Gréoux-les-Bains (04) par rapport à un blé semé fin octobre.

Néanmoins, semer un peu plus tôt n’est pas sans risque : il y a également une perte de rendement par rapport au créneau « optimal » de fin octobre-mi-novembre. Cependant ce risque est bien moindre que celui de semer tard. La perte observée pour la date de semis précoce est essentiellement liée à des viroses transmises par des pucerons et cicadelles. Ces symptômes sont plus importants dans les milieux mixtes (boisés) comme c’est le cas sur le site de Gréoux.

Figure 1 : Pertes de rendement (en %) liées au décalage de la date de semis du blé dur par rapport à la plage optimale de fin octobre – synthèse de 2 essais ARVALIS
Figure 1 : Pertes de rendement (en %) liées au décalage de la date de semis du blé dur par rapport à la plage optimale de fin octobre – synthèse de 2 essais ARVALIS

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