Récolte des céréales à paille, colza et protéagineux : en 2021, la météo joue les prolongations
Les pluies estivales perturbent toujours les chantiers de récolte et nécessitent une vigilance particulière des critères de qualité. Le retard intervenu dans les moissons confère un caractère estimatif aux données de ce communiqué. Elles pourront être révisées une fois les récoltes terminées.
En sortie d’hiver, l’état des céréales était bon sur l’ensemble du territoire. Dès février, le manque d’eau est venu pénaliser les cultures des zones séchantes du tiers Sud de la France ainsi qu’une partie significative des territoires centre-atlantique, engendrant un stress hydrique et limitant la valorisation de l’azote. Plus au nord, les pluies épisodiques étaient généralement en phase avec les interventions des agriculteurs. Ainsi, l’azote a pu être correctement valorisé dans la plupart des cas.
Les gelées d’avril n’ont eu que des impacts locaux, notamment en Auvergne, en Poitou-Charentes et dans le Sud-Ouest. Le retour des pluies fin avril et courant mai a assuré un rattrapage et une bonne mise en place des peuplements au nord de la Loire, mais a été insuffisant pour reconstituer les réserves en eau des sols. Dans le tiers Sud, la montée et la fertilité des épis ont été pénalisées par la sécheresse.
Les fortes chaleurs autour du 15 juin et la verse dans certains secteurs ont freiné le remplissage des grains, entamant le fort potentiel de rendement mis en place au printemps dans la moitié nord du pays.
Néanmoins, les rendements nationaux sont estimés supérieurs à la moyenne quinquennale pour les principales céréales à paille. Ces moyennes nationales cachent néanmoins des disparités. Si la pression en maladies était faible au printemps, depuis fin juin, les pluies régulières et généralisées sur l’ensemble du territoire ralentissent les chantiers des récoltes et sont préjudiciables à certains critères de qualité...
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