Le RMT Bestim se dote d’un logo et démarre ses premiers travaux
Le 24 juin dernier, 70 membres du Réseau Mixte Technologique (RMT) Bestim, travaillant sur l'immunité agroécologique des productions végétales, se sont réunis, en virtuel, pour une première session plénière. Présentations de réseaux partenaires et de projets, choix du logo, démarrage des groupes de travail, la dynamique du réseau est bien lancée et se poursuivra au cours des cinq années à venir !
Le 24 juin dernier, 70 membres du Réseau Mixte Technologique (RMT) Bestim, travaillant sur l'immunité agroécologique des productions végétales, se sont réunis, en virtuel, pour une première session plénière. Présentations de réseaux partenaires et de projets, choix du logo, démarrage des groupes de travail, la dynamique du réseau est bien lancée et se poursuivra au cours des cinq années à venir !
L’évolution de l’agriculture fait face à de fortes attentes sociétales. L’une d’elle vise à réduire drastiquement l’utilisation d’intrants de synthèse et notamment de produits phytopharmaceutiques. En réponse, les agriculteurs et les professionnels en charge du développement agricole doivent inventer une agriculture dite « agroécologique », en assurant rentabilité et durabilité des systèmes de production et en mettant en œuvre la combinaison de nombreux leviers.
Le Réseau Mixte Technologique (RMT) Bestim, lancé en février dernier, s’insère dans cette logique. Son objectif est de promouvoir l’immunité des systèmes de cultures vis-à-vis des agents pathogènes et ravageurs dans un environnement agroécologique, tout en maintenant une productivité acceptable. Pour ce, tous les facteurs agissant sur l’immunité et sur la croissance de la culture doivent être pris en compte : la génétique de la plante, son microbiote, la diversité des bioagresseurs, les pratiques culturales incluant notamment l’application de produits de biocontrôle ou biostimulants... Il s’agira non seulement de comprendre l’effet individuel de tous ces facteurs mais surtout la manière dont ils interagissent, afin de repérer et hiérarchiser les leviers d’action pour proposer de nouveaux systèmes de culture intégrant ces connaissances.
Les travaux du réseau vont s’articuler autour de cinq principaux axes :
• Veille à l’innovation sur les leviers et méthodes liés à l’immunité agroécologique ;
• Optimisation des méthodologies d’évaluation et de mise en œuvre des leviers de l’immunité agroécologique ;
• Caractérisation des mécanismes des leviers et de leurs interactions en vue d’optimiser l’immunité agroécologique ;
• Reconception de systèmes de culture favorisant l’immunité agroécologique ;
• Formation et communication sur l’immunité agroécologique.